abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Le contenu est également disponible dans les langues suivantes: English

Article

20 Déc 2023

Auteur:
Human Rights Watch

Les politiques et systèmes de modération de contenus de Meta censurent les contenus pro-palestiniens, selon Human Rights Watch; avec la déclaration de Meta

"Meta : Censure systémique de contenus pro-palestiniens", 21 décembre 2023

Les politiques et systèmes de modération de contenus de Meta réduisent de plus en plus au silence les voix en faveur de la Palestine sur Instagram et Facebook, à la suite de la reprise des hostilités entre les forces israéliennes et les groupes armés palestiniens, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui. Le rapport de 51 pages, intitulé « Meta’s Broken Promises: Systemic Censorship of Palestine Content on Instagram and Facebook » (« Les promesses non tenues de Meta : Censure systémique de contenus pro-palestiniens sur Instagram et Facebook »), documente une tendance excessive à la suppression de discours protégés, y compris l’expression pacifique en faveur de la Palestine et le débat public sur les droits humains des Palestiniens. Human Rights Watch a constaté que le problème provient des politiques de Meta qui sont problématiques et de leur mise en œuvre incohérente et erronée, d’une dépendance excessive à l’égard d’outils automatisés de modération et d’une influence excessive des gouvernements sur les suppressions de contenus...

Human Rights Watch a identifié six modèles clés de censure, chacun récurrent dans au moins une centaine de cas : suppressions de contenus ; suspension ou suppression de comptes ; incapacité d’interagir avec les contenus ; incapacité de suivre ou de marquer des comptes ; restrictions à l’utilisation de fonctionnalités telles qu’Instagram/ Facebook Live ; et  « bannissement furtif », terme désignant une diminution significative de la visibilité des publications, des stories ou du compte d’un individu sans notification préalable. Dans plus de 300 cas, les utilisateurs n’ont pu faire appel de la suppression d’un contenu ou d’un compte en raison d’un dysfonctionnement du mécanisme prévu à cet effet, les privant de recours.

Dans des centaines de cas documentés, Meta a invoqué sa politique sur les « Organismes et individus dangereux » (« Dangerous Organizations and Individuals », DOI), qui intègre pleinement les listes d’« organisations terroristes » désignées par les États-Unis. Meta a cité ces listes et les a largement suivies pour restreindre les discours légitimes sur les affrontements entre Israël et les groupes armés palestiniens.

Meta a également mal appliqué ses politiques en matière de contenus violents et explicites, de violence et d’incitation et à la violence, de discours haineux, ainsi que de nudité et d’activité sexuelle. L'entreprise a appliqué de manière incohérente sa politique d’« autorisation de contenus dignes d’intérêt médiatique », supprimant des dizaines de contenus documentant les blessures et la mort de Palestiniens malgré leur valeur médiatique, a relevé Human Rights Watch...

Human Rights Watch a partagé ses conclusions avec Meta et sollicité son point de vue. En réponse, l’entreprise a cité sa responsabilité en matière de droits humains et ses principes fondamentaux en la matière comme orientant ses « mesures immédiates de réponse à la crise » depuis le 7 octobre...

Chronologie