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4 Nov 2022

Pertes et dommages dus au changement climatique: que faut-il attendre de la COP27? (2/2)

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Les pays qui poussent, ceux qui résistent

Les pertes et dommages sont le cheval de bataille indéfectible d’une quarantaine de petits États insulaires, qui s’expriment par le biais d’une coalition, l’Aosis. Ces îles n’émettent qu’1,5% des GES mais comptent parmi les territoires les plus menacées par le dérèglement. La COP représente, pour ces populations de la mer, une caisse de résonnance incomparable, dans laquelle certaines figurent comme la Première ministre de la Barbade Mia Mottley, savent souffler...

À la pointe de ce combat, figurent d’autres groupes de pays (chaque État pouvant appartenir à plusieurs coalitions) : le groupe des Pays les moins avancés (PMA, 48 pays), conduit par la Sénégalaise Madeleine Diouf Sarr ; le groupe Afrique (54 pays), très écouté et particulièrement à cette COP. « Le groupe Afrique semble franchement monter au créneau sur ce sujet, alors qu’il était jusque-là plutôt mobilisé sur l’adaptation », observe Fanny Petitbon.

Ces trois groupes font eux-mêmes partie d’un bloc, le plus important d’entre eux : le groupe des 77+Chine, qui rassemble en fait 135 pays émergents et en développement, soit six habitants sur sept de la planète, dont le continent africain et ses moins de 4% d’émissions annuelles de GES. Pour cette COP, le groupe est présidé par le Pakistan, et son Premier ministre Shehbaz Sharif est également le co-président de la COP aux côtés de l’Égyptien Sameh Shoukry.

Une liste non exhaustive. Citons également l’Ailac (Amérique latine et Caraïbes), le Forum des pays vulnérables (CVF, 58 nations et 1,5 milliard d’habitant) ou encore le groupe des pays émergents (LMDC). Autant de forces qui ont vocation à pousser au moins le financement de l’adaptation et dans une moindre mesure, celui des pertes et dommages, au centre des tractations. Car si tous ces blocs n’ont pas les mêmes priorités, celles-ci évoluent à l’aune des dégâts qui s’enchaînent...

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