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Artikel

22 Jul 2025

Autor:
Cheikh Malcolm Radykhal Epanda, Farmlandgrab.org

Tensions à la Socapalm de Mbambou : derrière les machettes, un pacte brisé

Les mois de juin et juillet 2025 auraient pu être les plus sanglants dans ce hameau. Un vent de tension et de peur secoue actuellement cette localité depuis le lancement des travaux de replanting initiés par la Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm). Une opération pourtant planifiée, concertée et légitimée par les textes à travers des bipartites organisées en marge de ces activités. Mais sur le terrain, c’est une tout autre réalité qui s’impose : intimidations, violences et mise en péril du climat social. À l’origine, un groupe de jeunes de la communauté Mbimbé, manipulés et galvanisés par des intérêts exogènes, refusent l’exécution des travaux et plongent la zone dans une instabilité préoccupante...

Le programme de replanting lancé par la Socapalm à Mbambou, rentre dans le cadre des activités normales de la Socapalm, visant au rajeunissement de son verger comme nous explique un cadre : « Le replanting ne constitue pas une extension, mais bien un renouvellement ciblé du verger sur une parcelle de 305 hectares ». Il nous apprend que l’opération s’inscrit dans la politique de durabilité de l’entreprise, respectueuse des normes RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), de la zéro extension et de la zéro déforestation. « Les communautés riveraines ont été informées à l’avance du programme 2025. On ne comprend pas l’origine de cette violence », souligne une source rencontrée sur le terrain. « Ces rencontres ont abouti à la signature d’un protocole d’accord le 23 mars 2025, engageant la communauté Mbimbé à soutenir le replanting en contrepartie d’une plantation communautaire financée par l’entreprise », peut-on lire dans le communiqué officiel de la Socapalm.

Malgré ce cadre légal et participatif, la situation s’est brusquement détériorée début juin. Des jeunes armés de machettes et de gourdins ont stoppé les travaux et menacé les équipes de terrain. Une première intervention du sous-préfet de Dizangué a permis d’apaiser temporairement les tensions. Mais le 14 juillet 2025, lors d’une seconde tentative de médiation, l’autorité administrative a été violemment agressée, poussant à l’interpellation de dix manifestants...

Face à cette escalade, la Socapalm « reste profondément engagée à maintenir un climat de paix et de coopération avec ses communautés riveraines. Nous sommes convaincus que, par le dialogue et le respect mutuel des textes, nous pourrons garantir une prospérité partagée dans le respect des lois et des intérêts de tous », peut-on lire dans son communiqué...

De son côté, la Socapalm envisage de renforcer sa politique de co-développement : insertion des jeunes dans des projets communautaires durables, formations techniques, suivi renforcé des engagements sociaux. « Il ne s’agit pas seulement de se défendre, mais de reconstruire, avec lucidité, le pacte de confiance entre agro-industrie et société civile rurale », confie un cadre de l’entreprise...

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