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Article

1 Apr 2021

Author:
Olivier Petitjean, Observatoire des multinationales

Accor et Vinci dans la tourmente pour un gigantesque projet touristique en Indonésie

Sur l’île de Lombok, un immense complexe dédié au tourisme de masse est en train d’être construit à marche forcée par le gouvernement indonésien, associé à des grands groupes comme Accor et Vinci. Des experts des Nations Unies sonnent l’alarme sur les expulsions forcées et autres atteintes aux droits des communautés locales occasionnées par le projet...

Les promoteurs du projet vantent les futures opportunités économiques qui seront offertes aux habitants de l’île. En attendant, cependant, c’est le processus d’acquisition des terres qui fait polémique. Les plaintes des habitants de Mandalika ont fini par parvenir aux oreilles des représentants des Nations Unies, et notamment à celles du rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté Olivier de Schutter. « Les familles qui y vivaient de l’agriculture et de la pêche ont été expulsées de leurs terres et ont assisté à la destruction de leurs maisons, cultures, sources d’eau et de leurs sites culturels et religieux », dénonce aujourd’hui ce dernier...

Les allégations des experts onusiens sont confirmées par la Commission nationale des droits de l’homme, une autorité publique indépendante, qui évoque des menaces, des intimidations et des évictions forcées sans compensation. Elle a notamment demandé à ITDC d’interrompre les travaux sur le circuit le temps que les problèmes fonciers soient résolus dans des conditions respectueuses des droits. Ses recommandations sont restées sans réponse...

Des litiges fonciers ont également retardé le chantier de l’hôtel Pullman d’Accor. Selon les informations de l’ONU, au moins un résident de l’île a engagé une procédure judiciaire contre Accor et ITDC pour dénoncer la saisie de son terrain sans compensation. Le groupe nous a répondu qu’il « examine actuellement les informations fournies ». Il précise qu’il n’a « pas participé à l’acquisition du terrain et n’est pas en charge de la construction du projet » et qu’« à sa connaissance, les litiges [sur la propriété de certains terrains appartenant à l’ITDC au Mandalika] ne concernent pas le terrain sur lequel l’hôtel est en cours de construction ».

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