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Article

24 Mar 2020

Author:
Sudhir Roc-Sennett, Vontobel Asset Management, dans l'AGEFI

Opinion : Les investisseurs ont leur rôle à jouer dans la lutte contre le travail forcé

« Contre le travail forcé: l’approche ESG », 2 mars 2020

En ce XXIe siècle, 25 millions d’individus effectuent un travail forcé et, selon l’Organisation internationale du travail, quelque 89 millions de personnes ont été prises au piège de l’esclavage moderne entre 2011 et 2016...

...Au niveau gouvernemental, la plupart des pays ont interdit l’esclavage il y a longtemps, cependant nombre d’entre eux ne disposent pas encore de lois ou de politiques qui interdisent l’importation de marchandises impliquant un travail forcé. Parmi ceux qui ont mis en place des réglementations concernant l’esclavage au niveau la chaîne d’approvisionnement, on peut citer le Royaume-Uni, la France, les USA, l’Australie et les Pays-Bas.

...[Si les investisseurs sont en mesure d’apporter leur contribution au grand projet qui vise à éviter que la traite des esclaves ne soit source de profits, il serait également souhaitable que les entreprises fassent preuve de plus de transparence et publient les listes de leurs fournisseurs, à la fois par nom et par usine. Ces listes pourraient être déposées dans un répertoire central afin d’éviter que leur divulgation ne nuise à la compétitivité des entreprises. Une telle démarche offrirait une meilleure visibilité des leurs pratiques aux consommateurs, aux ONG et aux actionnaires. Et last but not least, cela contribuerait à réduire le nombre de consommateurs innocents qui alimentent les escarcelles des trafiquants d’êtres humains.