abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

This page is not available in English and is being displayed in French

Article

21 Jun 2016

Author:
Le Nouvel Observateur (France)

Quand Lafarge travaillait avec l’Etat islamique en Syrie

See all tags

Le géant français des matériaux de construction Lafarge a payé des taxes à l'organisation Etat Islamique entre 2013 et 2014, via sa cimenterie implantée à Jalabiya, dans le nord de la Syrie. La raison ? Financière. Le groupe ne voulait pas prendre le risque que son chiffre d'affaires souffre de la guerre.  

C'est une enquête menée par le journal "Le Monde" et publiée ce mardi 21 juin qui a permis [ces révélations]…

La guerre civile, qui a débuté en 2011, a fini par dégrader la situation de l'usine Lafarge en Syrie. Et en 2013, la production ralentit fortement, affirme un ancien employé au "Monde".

Dans le même temps, le groupe Etat Islamique gagne du terrain au niveau des villes et des routes autour de l’usine. Pour pouvoir continuer à fonctionner, la cimenterie est alors contrainte de "négocier" avec l'EI.

Le journal a pu consulter des mails envoyés par la direction de Lafarge en Syrie relatant les arrangements de l'entreprise avec le groupe djihadiste pour pouvoir poursuivre la production…

Cette "coopération" aurait duré jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est tout simplement emparé du site. Forçant ainsi Lafarge à fermer boutique…

Timeline