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Article

29 Jan 2021

Author:
Advocates for Community Alternatives (Etats-Unis et Ghana)

Requête aux fins de saisine de la Cour de Justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest

Cette plainte traite des souffrances de la communauté de Similimi dues à la négligence de l’Etat ivoirien par rapport aux opérations dans une mine de manganèse dans le village. L’Etat a permis et facilité des violations des droits des habitants de Similimi à un environnement sain, à la santé, à la propriété et autres violations. Bondoukou Manganèse SA (BMSA) exploite une mine de manganèse dans la préfecture de Bondoukou depuis septembre 2010. Cette exploitation, qui comprend des creusements de puits à ciel ouvert, une usine d’enrichissement du manganèse, et un réseau de routes non-bitumées pour le transport du minerai, apportent beaucoup de souffrances aux demandeurs. Avant le démarrage des opérations, BMSA a préparé une Etude d’Impacts Environnementaux et Sociaux (EIES) et un Plan de Gestion Environnementale et Social (PGES) selon les exigences de la législation minière ivoirienne. Les résultats de l’EIES n’ont pas été validés par les autorités qualifiées à savoir le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) et l’Agence Nationale De l'Environnement (ANDE)...

Les opérations autour de Similimi n’étaient pas clairement déterminées dans l’EIES ou le PGES, et par conséquent il n’y avait pas de plan concret pour la gestion des impacts à Similimi. En effet, ces impacts ont été graves et très répandus, portant ainsi atteinte aux droits humains des habitants de Similimi. L’exploitation a eu des effets destructeurs sur des plantations, des forêts, les rivières, et les lieux de culte...

Les terres stériles déposées de façon anarchique autour du village et dans le village sous l’effet de l’érosion, créent des lacs artificiels qui se déversent dans les deux rivières : le Djêlè et le Koloï. Ce qui entraîne la pollution et est à la base de certaines maladies chez les habitants, qui ne disposent d’aucune autre source de consommation d’eau. Avant l’arrivée de la société, les rivières étaient claires et buvables. Maintenant, ils ont changé de couleur du fait de l’érosion sur les terres stériles, rendant ainsi l’eau impropre à la consommation. Selon les villageois : « Lorsqu’il pleut, la boue qui ruisselle des terres stériles laissées par la compagnie viennent se déverser dans les eaux . . . L’eau qu’on consomme est devenue de la boue, c’est devenu rouge. . . Nous savons tous que l’eau que nous consommons n’est pas propre mais nous n’avons pas d’autre choix que de la consommer parce que nous n’avons pas les moyens d’aller acheter de l’eau potable en ville. En consommant cette eau, j’ai des maux de ventre et de la diarrhée très souvent. »

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