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Artículo

22 Ene 2019

Autor:
Franck Foute, Jeune Afrique

Cameroun: La CDC contrainte de réduire ses activités suite aux attaques répétées des milices sécessionnistes contre ses employés

"Crise anglophone au Cameroun : la CDC au bord du gouffre ?", 21 janvier 2019

Première employeur privé du Cameroun, la Cameroon Development Corporation (CDC) fait face à une crise sans précédent, liée aux attaques répétées des milices sécessionnistes qui opèrent dans les régions anglophones. La direction de l’entreprise redoute de devoir cesser toutes ses activités si la situation ne s’améliore pas. Pas âme qui vive. Une succession de champs de bananes laissés à l’abandon, offrants leurs fruits aux seuls oiseaux. Le spectacle de désolation semble sans fin. Ici, sur les quelques 80 kilomètres de l’axe Douala-Limbe, s’étendent les 3 000 hectares de plantations de la Cameroon Development Corporation (CDC), la plus grande entreprise agro-industrielle du Cameroun, deuxième employeur du pays après l’État. « Il n’y a plus personne dans les champs. Ils ont tous fuit à cause des “amba” », commente Paul Tessang, un des chauffeurs qui travaillent sur la ligne. Les travailleurs de la CDC ont déserté les plantations par crainte des représailles des milices séparatistes – les “amba”, qui combattent au nom de l’indépendance de l’Ambazonie – qui ont imposés des opérations « villes mortes » dans les deux régions anglophones...Le 2 janvier dernier, une douzaine d’employés de la compagnie ont été attaqués...De fait, face à la situation sécuritaire, la CDC a été contrainte de réduire ses activités...les responsables de l’entreprise...[alertent] sur la situation. « Nous avons besoin de sécurité pour protéger nos employés et nos champs des attaques répétées des gens qui ne veulent pas nous voir réussir. Des personnes indésirables ont envahi nos plantations et récoltent ce qu’ils n’ont pas semé. Nous avons besoin d’une intervention urgente du gouvernement », a lancé Franklin Ngoni Njie, directeur général de le CDC...« Notre plus grande contrainte c’est la sécurité. Comment pouvons-nous assurer la sécurité de quelqu’un qui travaille dans un de nos champs de banane ou d’hévéa, qui sont désormais la cible des assaillants ? », s’inquiète Franklin Ngoni Njie.