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Artículo

23 Jul 2021

Autor:
Yves-Laurent Goma, RFI

Gabon: la ville de Moanda prépare l'après-manganèse [3/3]

Bernard Moulonda est médecin colonel à la retraite. Il y a deux ans, il a été élu maire de Moanda, sa ville natale. Comme tous ses administrés, Bernard Moulonda attend beaucoup de la Comilog. Cette filiale du groupe métallurgique français Eramet exploite le manganèse à ciel ouvert sur les hauteurs de Moanda depuis 1962. 

« Lorsqu’on fait le rapport de 60 ans d’exploitation du manganèse, et lorsque nous avons une société de la dimension de Comilog, nous espérons également avoir une ville qui soit à la hauteur de cette dimension. Merci pour les initiatives ; je pense que dans les 50 prochaines années, Moanda ne restera pas comme elle a été durant les 50 dernières années », avance-t-il...

L’État gabonais et la Comilog ont en effet décidé de consacrer une partie des revenus du manganèse dans le développement local. Au regard de la production actuelle estimée à plus de 4 millions de tonnes par an, chaque année une enveloppe de 5 à 6 milliards de FCFA sera dorénavant disponible pour financer des projets de développement.

Il y a quelques jours, l’entreprise a réuni les populations locales pour retenir ensemble les projets à financer les cinq prochaines années. « Cet investissement communautaire, nous le voulons orienté vers une économie alternative à la mine. Parce qu’il faut pouvoir développer les autres secteurs économiques autour de notre activité minière. Je parle de l’agriculture, de l’élevage ; on peut mettre en place des transformations, de telle sorte qu’on puisse donner un bien-vivre à plusieurs personnes », indique Leod Paul Batolo, directeur général de la Comilog...

En impulsant le plan de développement local, l’ambition de Comilog est de préparer Moanda à l’après manganèse. Une hypothèse difficile pour la ville, à en croire Jean Delor Biyogo, économiste de développement : « Comilog se positionne comme étant un acteur incontournable. Donc, on ne peut pas envisager Moanda actuellement sans Comilog. Toute l’économie de la ville tourne autour de son activité minière. » 

Près de 60 ans après le début de l’exploitation du manganèse au Gabon, les populations reconnaissent que c’est quasiment pour la première fois que leur avis est sollicité pour des projets de développement qui les concerne.

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