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Artículo

21 Feb 2020

Autor:
Jean-Pol Hecq, RTBF.be

Plus de la moitié des 152 millions d’enfants travailleurs dans le monde sont exposés à des travaux dangereux, selon un rapport de l'Organisation Internationale du Travail

« Le travail des enfants: une longue histoire » 15 février 2020

Il s’agit d’une forme d’esclavagisme moderne : des enfants asservis pour contenter les besoins de consommation à l’autre bout du monde. Selon un rapport de l’Organisation Internationale du Travail de 2016, il existe 152 millions d’enfants travailleurs dans le monde dont plus de la moitié sont exposés à des travaux dangereux...

Ils transportent des minerais, confectionnent des jeans ou tissent des tapis à longueur de journée. Arrêtons-nous sur la vie de Nurislam. Ce jeune garçon de 9 ans vit dans une famille de 5 enfants, dont seules ses deux sœurs sont scolarisées. Il travaille pour 80 centimes par jour à la confection de jeans et de T-shirts dans un atelier qui emploie 45 personnes, dont 27 enfants de moins de 16 ans. Normalement, ils  prestent 8 heures mais  au besoin ils peuvent travailler jusque 12 heures par jour. Il a été scolarisé pendant 2 ans.  Il sait à peine écrire et il apprend la lecture avec une de ses sœurs le soir. Avant de rentrer en confection, il travaillait comme serveur de thé dans une usine pour 40 centimes par jour...

Dans l’industrie du textile, le problème est la sous-traitance.  Dans les fabriques, en contact direct avec les  chaînes de vêtements, le travail des enfants est proscrit.  Mais les lois sur l’âge, le salaire, le temps de travail... ne sont plus respectées dès qu’il y a sous-traitance dans des ateliers. 

Le cas de Nurislam et des millions d’autres enfants partageant le même quotidien à travers le monde est à la fois l’une des démonstrations et l’une des conséquences les plus malheureuses de l’exploitation des travailleurs...