abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Esta página no está disponible en Español y está siendo mostrada en French

Artículo

12 Oct 2021

Autor:
Ndeye Aminata Cissé, Sud Quotidien (Sénégal)

Sénégal: Les acteurs de la pêche artisanale dénoncent la gestion opaque des ressources halieutiques et leur pillage par des bateaux étrangers

"Le manque de transparence décrié dans la gestion des ressources halieutiques au Sénégal", 11 octobre 2021

Les ressources halieutiques au large des côtes sénégalaises sont naturellement abondantes. Mais aujourd’hui,  elles sont menacées par une pêche non réglementée caractérisée par de nombreux accords illicites avec des navires étrangers qui s’adonnent à de mauvaises pratiques de pêches. Ce qui  représente une menace pour la sécurité alimentaire des Sénégalais. Les acteurs  qui évoluent dans le secteur de la pêche artisanale relèvent un manque réel de politique d’une gouvernance transparente de ces ressources...

«La gouvernance des ressources halieutiques souffre d’une application stricte des textes. Aujourd’hui, nous n’avons  aucune garantie du ministère de la pêche et de l’économie maritime d’une bonne gestion de ces ressources. Rien n’est fait. La recherche ne travaille pas et la politique de pêche est mal gérée et mal orientée. Il n’y a pas aujourd’hui une réelle définition des politiques de pêche. Parce que sans la recherche, il n’y a pas de développement. Il n’y a pas non plus une évaluation exacte des stocks », déplore Mamadou Diop Thioune, coordonnateur du comité national du dialogue social de la pèche aquaculture et ressources offshore et ; par ailleurs porte-parole de l’interprofession de la pêche artisanale...

Il note ainsi un manque de transparence dans l’octroi des licences de pêches à des navires étrangers qui surexploitent  nos ressources  halieutiques. «Nous avons été  assaillis par une présence inexplicable des bateaux qui pêchent sans pouvoir justifier l’octroi de la licence. Parce que la commission et le ministère public n’ont pas délibéré. La pression qui est faite sur les ressources classiques qui sont aujourd’hui menacées, est forte. La surexploitation concerne surtout les espèces démersales côtières. Elle s’est maintenant aggravée pour les petits pélagiques notamment les sardinelles», indique-t-il...

Ces acteurs qui déplorent tous, la non application des textes réglementaires et des documents stratégiques  appellent  ainsi  l’Etat du Sénégal  à faire en sorte que ce pillage des ressources aux larges de nos côtes s’arrête le plus rapidement possible.

«On avait demandé pour plus de transparence dans la gestion des ressources que l’Etat publie la liste des navires qui sont en train d’opérer au Sénégal. On n’a toujours pas cette liste. Donc, il y a un problème  sérieux  de transparence  dans la  gestion des ressources. Et ça c’est quelque chose qui va en défaveur de la gestion durable des ressources en Afrique de l’Ouest. Nous pensons que les Etats doivent faire plus d’efforts dans la transparence et aussi arrêter ces industries de farine et d’huile de poisson en Afrique de l’Ouest», a lancé Dr Aliou Ba....