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21 Déc 2016

Auteur:
Greenpeace

180 000 personnes demandent au Président de la république du Cameroun une rupture de contrat avec l’entreprise en charge de l’exploitation des palmiers à huile SGSOC

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...une pétition a été soumise au Président de la république du Cameroun, a fin de lui demander de ne pas renouveler le contrat d’exploitation des plantations de palmiers à huile de l’entreprise ‘’Sithe Global Sustainable Oils Cameroun’’ (SGSOC) dans la région du sud-ouest. Cette pétition est accompagnée de 180 281 signatures recueillies si bien au Cameroun qu’à l'étranger. Le contrat initial d’approbation de trois ans octroyé à l'entreprise a expiré le 25 novembre 2016, pendant qu’un nouvel accord était en attente ; Greenpeace Africa, Save Wildlife Conservation Fund, Rettet den Regenwald EV (Rainforest Rescue) ont vu cela comme une opportunité, ceci en  s’associant pour recueillir des signatures a fin de démontrer la forte opposition publique contre l'entreprise. "Nous sommes encouragés par le fait que tant de Camerounais ont signé cette pétition contre l’approbation du SGSOC. Nous espérons que, le gouvernement écoutera avec plus d’intérêt les cris de détresse des gouvernés ", déclare Eric Ini, responsable des activités forestièrespour Greenpeace Africa. «Le projet d'huile de palme de l’entreprise SGSOC ne détruirait pas seulement les moyens de subsistance des populations locales de la région du Sud-ouest, mais serait aussi une menace pour les forêts tropicales primaires, les parcs nationaux ainsi que les réserves forestières abritant une biodiversité unique», déclare ReinhardBehrend, directeur de Rainforest Rescue. Plusieurs autorités traditionnelles des villages environnants de la zone de concession ont écrit le 25 octobre 2016 une lettre au Président de la république du Cameroun pour s’abstenir d’une nouvelle mise en place des plantations de palmiers à huile par la SGSOC, «c’est une controverse qui ne respecte en aucun cas les meilleures pratiques et règles de développement". " il est l’origine de nombreux conflits fonciers et des conflits inter-villageois, qui n'ont jamais existé "déclare la lettre. «Nous ne nous attendions pas à ce que le SGSOC empiète sur nos terres agricoles ainsi que nos forêts non concessionnelles. Nous prions que le président réagisse en conséquence après lecture de cette pétition», explique le chef Ejuba de Babensi II. Greenpeace Afrique et ses partenaires espèrent que la présidence de la république entendra la voix de milliers de Camerounais insatisfaits, qui s'opposent fermement à ce projet situé dans une atmosphère de biodiversité.