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Article

4 Oct 2016

Auteur:
Greenpeace Afrique

244 fermiers camerounais portent plainte contre la plantation de palmiers à huile SGSOC

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Les communautés locales affectées par la plantation à grande échelle de palmiers à huile ont saisi le Tribunal de Première instance de Bangem...La première audience a été fixée au 9 novembre. Greenpeace, qui a documenté les abus commis par cette entreprise ces sept dernières années, lance un appel au soutien de ces communautés...Cette nouvelle fait suite au dépôt de deux plaintes collectives déposées par 244 fermiers contre SG Sustainable Oils Cameroon (SGSOC) [ancienne filiale d'Herakles Farms]...pour violation du droit de propriété. Parmi eux, 231 sont originaires du village de Nguti, dont la population avait demandé à ce que SGSOC respecte une zone tampon de 5 km autour de leurs fermes. Pourtant, la zone de concession délimitée par SGSOC comprend de nombreuses fermes dans la forêt autour de Nguti, la preuve que que l’entreprise a ignoré la zone tampon. « Comment allons-nous vivre si SGSOC prend nos plantations ? Comment allons-nous manger ?, se demande Susan Tah Agbo, une mère de famille qui soutient 24 personnes grâce à ses 20 hectares de terres.  Je n’ai rien d’autre. Je ne veux pas qu’on me donne de l’argent, qui sait combien de temps ça durerait ? Ca ne pourra pas aider mes enfants et petits-enfants, mais ma terre si, car j’ai des récoltes chaque année ». A Babensi II, 13 fermiers sont aussi allés en justice après que SGSOC leur a confisqué leurs terres, sans aucune consultation ni accord préalables. « Un jour, quand je suis arrivé dans mon champ, j'ai découvert que leurs bulldozers avaient tout rasé, s’émeut Adolf Ngbe Ebong, un policier à la retraite de 62 ans. J’avais prévu de développer cette plantation pour assurer la subsistance de mes enfants même après ma mort, mais à présent, je n'ai plus rien. Nous sommes tous désespérés ici, et nous ne savons pas comment nous pourrons être secourus ».