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Article

23 Sep 2019

Auteur:
Gwladys Johnson Akinocho, Agence Ecofin

Afrique: Les entreprises minières se convertissent progressivement à l’énergie renouvelable pour booster leurs rendements et réduire leurs impacts environnementaux

"L’industrie minière africaine se convertit progressivement à l’énergie renouvelable", 17septembre 2019

Les entreprises minières ont fait preuve au cours des dernières années, d’un appétit croissant pour les énergies renouvelables. La capacité installée par an de centrales d’énergie propre par ces entreprises est passée de moins de 100 MW avant 2011 à 1800 MW par an en 2018. Une hausse à laquelle ont également participé les entreprises implantées en Afrique. Avec le progrès technologique, les différents changements en matière de politique environnementale et les exigences de rendement, les énergies renouvelables sont progressivement devenues une alternative solide pour les industries minières...

En 2016, Shanta Gold a annoncé la deuxième phase de développement de la centrale solaire destinée à sa mine d’or de New Luika en Tanzanie. La première avait permis l’inauguration en 2014 d’une centrale de 63 KW. Deux ans plus tard, après le succès de l’expérience, la phase deux permettrait l’implantation d’une centrale de 609 KW. Elle projetait avec cette nouvelle infrastructure de réaliser une économie de 250 000 litres de carburant par an...

En 2017, Nevsun Resources, le propriétaire de la mine de cuivre de Bisha en Erythrée, a annoncé avoir signé un accord avec Aggreko, pour la construction d’une centrale hybride de 29,5 MW, avec une capacité solaire de 7,5 MW...Une année plus tard, Resolute Mining, entamait, en collaboration avec Ignite Energy Project, la construction d’une centrale hybride de 40 MW pour sa mine d’or de Syama au Mali...Toujours en 2018, Iamgold inaugura une centrale solaire de 15 MW dans sa mine d’Essakane au Burkina Faso...Une autre centrale de 7 MW a également été mise en service par B2Gold en Namibie pour l’alimentation de sa mine d’or de la région d’Otjozondjupa. La même compagnie a annoncé en 2019, la construction prochaine d’une centrale de 30 MW pour alimenter sa mine de Fekola au Mali. L’infrastructure devrait coûter 38 millions $... Un coût d’investissement prévu pour être récupéré en 4 ans.  « On s’attend à ce que la centrale permette l’arrêt de trois générateurs de mazout lourd au lever du jour, ce qui permettra d’économiser environ 13,1 millions de litres de mazout lourd par année.», a déclaré à cette occasion la compagnie... 

C’est une centrale hybride, fonctionnant au solaire et à l’éolienne que prévoit de construire, pour sa part, Orion Minerals dans sa mine de cuivre et de zinc de Prieska en Afrique du Sud. La centrale aura une capacité de 35 MW. La compagnie minière Barrick a décidé pour sa part de construire une centrale solaire hybride de 24 MW dans sa mine d’or de Loulo au Mali pour venir en appui à sa centrale thermique de 63 MW...

Au Liberia, par exemple, la licence d’exploitation octroyée à Putu Mining stipulait l’obligation pour la compagnie d’électrifier les communautés vivant dans un rayon de 10 km de la mine. De tels types d’actions sociales pourraient se multiplier à l’avenir afin de permettre le développement des communautés locales.