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Article

21 Avr 2010

Auteur:
Isolda Agazzi, Inter Press Service

Afrique: Les investisseurs étrangers protégés des obligations envers les communautés locales.

Des parties du delta de Tana, sur le littoral nord du Kenya, sont en train d’être louées à des étrangers pour produire des cultures alimentaires et des biocarburants destinés à l'exportation...selon Paul Matiku, directeur de Kenya Nature, une organisation non gouvernementale (ONG) locale qui surveille ce qu'elle considère comme une saisie des terres...La récente acquisition à grande échelle de terres au Kenya et en Afrique en général se fait de façon louche puisque les gouvernements négocient à huis clos..."Dans ces accords, les coûts environnementaux sont généralement négligés: la perte d'eau, la diversité des espèces et des écosystèmes qui sont essentiels pour la sécurité alimentaire", a fait remarquer Jonathan Davies de l'Union internationale pour la préservation de la nature (UICN) à Nairobi...plusieurs entreprises sont actives dans le delta de Tana: Mat International a demandé 30.000 ha pour la première culture de la canne à sucre; 90.000 ha supplémentaires font partie de l’accord. Une société appelée Tiomin envisage d’exploiter les dunes de sable. D'autres sociétés privées veulent cultiver du maïs afin de tirer profit des crises alimentaires futures comme celle de 2008/09...