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9 Jul 2015

Auteur:
Observatoire des multinationales (France)

Ali Idrissa : « L’accord annoncé entre Areva et le Niger était du bluff »

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Sous la pression de la société civile, le gouvernement nigérien a souhaité obtenir du groupe nucléaire français un partage plus juste des revenus de l’uranium. Aujourd’hui, plus d’un an après l’annonce en fanfare de la signature d’un accord, les nouvelles conventions fiscales entre le Niger et Areva n’ont toujours pas été publiées. Entretien avec Ali Idrissa, coordinateur du Rotab et de la branche nigérienne de l’initiative « Publiez ce que vous payez »..."...Ils n’ont signé qu’un accord cadre, par lequel Areva acceptait en apparence le principe de passer sous le régime fiscal de droit commun. En théorie, Areva se verra appliquer le taux de redevance minière normal...ce qu’elle se refusait à faire jusqu’alors. Mais la formule de calcul est telle que le groupe français continuera de fait à bénéficier d’un taux réduit. Par ailleurs, Areva a obtenu d’autres concessions, notamment le principe de la « neutralité de la TVA », qui fait perdre plusieurs millions au Niger...les conventions minières détaillées entre Areva et le gouvernement, contrairement aux annonces, ne sont en fait pas encore signées. Et, même si elles l’étaient, ce serait en contravention avec la législation nigérienne, puisque ces conventions ne sont pas rendues publiques...En octobre 2014, à nouveau, ils ont annoncé que les conventions détaillées étaient signées. Au bout d’un an, nous nous rendons compte que c’était du bluff...L’uranium doit profiter aux Nigériens et à notre économie...l’uranium contribue beaucoup plus à rendre malade le peuple nigérien qu’à faire son bonheur. La population de ces régions consomme de l’eau irradiée. Ils n’ont pas de centres de santé...Il y a un fossé béant entre d’un côté ceux qui exploitent l’uranium, et de l’autre ceux à qui il appartient".

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