abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

28 Fév 2019

Auteur:
Basta! (France)

Aux Philippines, les défenseurs des droits humains sont victimes d’une hécatombe

Voir tous les tags

...De juillet 2016 à novembre 2018, au moins 12 journalistes, plusieurs activistes de la société civile, des syndicalistes et au moins 76 militants écologistes et défenseurs des droits à la terre ont été assassinés aux Philippines. « Les défenseurs du droit à la terre des populations indigènes sont en première ligne et sont constamment la cible d’attaques de la part de groupes au service des intérêts des entreprises minières », précise le rapport. Sans compter les nombreuses menaces et intimidations dont les activistes font l’objet. « L’aggravation de la situation des défenseurs des droits humains a été exacerbée par la violence de Duterte et sa rhétorique de la "guerre contre la drogue", souligne la FIDH. Le 5 août 2016, Duterte a par exemple déclaré : « Je m’en fiche bien des droits humains, croyez-moi ». Le 29 mai 2017, il dit à l’adresse des défenseurs des droits humains : « Je vais vous tuer avec les toxicomanes. Je vais vous décapiter ». « La rhétorique violente du président Duterte a créé un climat dans lequel les attaques contre les défenseurs des droits humains deviennent acceptables et les auteurs ne sont jamais punis », déplore la FIDH...