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Article

25 Avr 2018

Auteur:
Cécile Frangne, La Croix

Cinq ans après le drame du Rana Plaza, la situation au Bangladesh a peu évolué

« Le Rana Plaza n’est pas une catastrophe, c’est une tragédie causée par l’homme. » Kalpona Akter, ancienne travailleuse du textile et membre du syndicat Bangladesh Center for Workers Solidarity (BCWS) ne décolère pas...Des progrès indéniables ont été réalisés pour sécuriser les usines bangladaises, reconnaît-elle. Poussées par l’émoi de l’opinion internationale, près de 215 marques étrangères ont signé en 2013 un accord avec le patronat local et des organisations syndicales portant notamment sur la prévention des incendies...L’accord multipartite expirant en mai prochain, syndicats de travailleurs et ONG ont dû lutter pied à pied pour faire signer aux acteurs du secteur textile un texte de transition prolongeant ce système contraignant pour trois ans. Pour le moment, seules 150 enseignes ont accepté de se réengager...Le gouvernement bangladais et les fédérations de patrons y sont opposés..En février 2017, un mouvement de grève pour réclamer une hausse des salaires a provoqué l’arrestation de responsables syndicaux et le licenciement de 1 500 salariés. Neuf des onze usines concernées étaient des fournisseurs de la marque suédoise H & M.