abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Le contenu est également disponible dans les langues suivantes: English

Affaire

24 Nov 2022

21 Kuria intentent une action en justice au Canada contre Barrick Gold pour complicité présumée de violences policières à la mine de North Mara en Tanzanie

Le 23 novembre 2022, 21 ressortissants tanzaniens ont intenté une action en justice au Canada, alleguant que le géant minier Barrick Gold, basé à Toronto, s'est rendu complice de violences policières à la mine de North Mara. Les victimes, appartenant toutes au peuple autochtone Kuria, auraient été torturées, violées, battues, abattues et tuées par la police.

L'ONG RAID, qui lutte pour les droits et la transparence dans le développement, affirme que la mine de North Mara paye, équipe, nourrit et loge environ 150 policiers, qui opèrent en vertu d'un contrat signé entre la police et Barrick Gold.

L'ONG MiningWatch a conduit de nombreuses évaluations sur le terrain quant au respect des droits humains par la mine, la dernière ayant eu lieu en septembre 2022. L'ONG affirme ainsi que le niveau de violences présumées contre le peuple Kuria par la police, opérant sous contrat, est resté particulièrement élevé après que Barrick Gold ait pris possession de la mine de North Mara. Plus tôt cette année, MiningWatch avait déjà accusé Barrick Gold d'expulsions forcées, ce que l'entreprise avait réfuté.

D'après la porte-parole de Barrick Gold, la demande d'indemnisation serait "truffée d'inexactitudes", et Barrick prévoit de se défendre "vigoureusement". L'entreprise affirme de plus qu'elle n'exerce aucun control sur la police tanzanienne.

Le Réseau canadien sur la reddition de compte des entreprises, quant à lui, demande instamment à Ottawa de tenir sa promesse de sévir contre les violations des droits de l'homme impliquant des multinationales canadiennes.

Chronologie