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Article

28 Jan 2014

Auteur:
Sarah Leduc, France 24

Areva : "Le Niger ne réclame pas la charité mais la justice fiscale"

Avec la renégociation du contrat d'exploitation des mines d'uranium...un bras de fer s'est engagé depuis plusieurs mois entre Areva et Niamey...Niamey cherche à convaincre le géant français de soumettre ses deux filiales – la Somaïr et la Cominak... – à la loi de 2006, plus avantageuse fiscalement pour le pays...en proie à une pauvreté endémique...[Areva est jusque-là] protégée par une convention instaurée en 2003...qui [lui] assurait une stabilité fiscale...Mais l'entreprise...considère qu'elle bénéficie d'une stabilité fiscale jusqu'en 2043..."Les négociations...représentent une occasion historique pour le Niger d’obtenir de meilleures conditions pour l’exploitation de ses ressources...", estime...Anne-Sophie Simpere, en charge des questions de justice fiscale pour Oxfam... "...Nous continuons de tendre la main à chaque crise alimentaire, alors qu’avec l’ensemble de nos ressources, on pourrait subvenir aux besoins de tous nos habitants", s’offusque Ali Idrissa [coordinateur national du Rotab, un réseau d’associations locales]...Areva soutient avoir rapporté 30 millions d’euros annuels à Niamey...[et] souligne...que le groupe emploie plus de 5 000 personnes sur place, dont 98 % de locaux. À cela s'ajoutent six millions d'euros annuels investis en "projets sociaux et développement sanitaire...". Un argument non valable selon Anne-Sophie Simpere d’Oxfam : "Les Nigériens ne demandent pas la charité, mais la justice..."