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23 Mai 2017

Auteur:
RFI

Au Niger, le militant de la société civile Ali Idrissa remis en liberté

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Ali Idrissa, le leader de la société civile nigérienne, a pu rentrer chez lui, ce lundi 22 mai, après une seconde audition par la police judiciaire. La police n'a cependant pas encore classé l'affaire le concernant. Ali Idrissa, qui fait partie de ceux qui ont porté plainte dans l'affaire de l'Uraniumgate, est soupçonné par les autorités « d'incitation à la révolte ». « Dans les heures qui suivent, dans les jours qui suivent, il aura la réponse appropriée par rapport à son comportement antidémocratique. Nous nous saisirons de tous les moyens pour la restauration de la démocratie dans notre pays ». Ce sont les propos de l’acteur de la société civile, Ali Idrissa, après l’interdiction par la mairie centrale de la marche et du meeting qu’il devait organiser. Ces propos lui ont valu une interpellation et une convocation à la police judiciaire de Niamey. Après plusieurs heures d’audition, il a retrouvé sa liberté sous les acclamations de ses parents et amis : « Je sors plus que convaincu et engagé à continuer le combat pour la restauration de la démocratie dans notre pays, pour la restauration de la dignité du Nigérien, pour que les droits humains, les droits de l’homme, les libertés fondamentales et la liberté d’expression soient une réalité dans notre pays ». Cette interpellation du coordinateur de l’organisation « Publiez ce que vous payez » a suscité une forte mobilisation au sein de la société civile et de l’opposition nigérienne pour exiger sa libération. Aujourd’hui, il retrouve les siens, mais le dossier reste ouvert à la police judiciaire.

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