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Article

16 Sep 2014

Auteur:
Laurent Essolomwa, Les Dépêches de Brazzaville dans Allafrica

Congo-Kinshasa : Est de la RDC - Echec des mesures internationales contre les minerais de sang

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Le constat a été fait par soixante-dix activistes, politiques et autres experts de différentes nationalités dans une lettre ouverte datant du 9 septembre et adressée aux gouvernements, ONG et acteurs qui mènent depuis plusieurs années une campagne acharnée contre la commercialisation des richesses responsables de l'instabilité dans la partie orientale du pays...En effet, pour les auteurs, les minerais aident à perpétuer les conflits mais ils n'en sont pas la cause. Les facteurs responsables de l'instabilité de la RDC sont d'ordre géostratégique, c'est-à-dire les luttes de pouvoir et d'influence au niveau national et régional. Il faut ajouter également les tensions relatives à l'accès à la terre, à la citoyenneté et à l'identité des différents groupes qui vivent dans la région. Autre fait important, ces groupes armés qui écument ou ont écumé l'est de la RDC n'ont pas eu besoin forcément de contrôler des zones minières pour survivre. D'ailleurs, un rapport des Nations unies montrent que seulement 8% des conflits en RDC sont liés aux minerais....Aussi les auteurs de la lettre appellent-ils à une meilleure analyse de la réalité du terrain. Cela devrait passer par l'écoute des acteurs locaux. Il se pose effectivement un problème pour identifier les milliers de mines artisanales dans les endroits isolés et difficile d'accès faute d'infrastructures. Il y a aussi en bonne place les capacités limitées de l'État. Il n'existe pas de système permettant de fournir de telles preuves. Quatre ans après l'adoption de l'acte Dodd-Frank, seule une petite faction des centaines de sites miniers à l'Est a été atteinte par les efforts de traçabilité et de certification. La majorité continue encore d'opérer dans l'ombre, peut-on lire. Par ailleurs, les conséquences sont lourdes sur les mineurs artisanaux contraints à une reconversion forcée, parfois à la limite de la légalité.

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