abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

7 Déc 2020

Auteur:
Espoir Olodo, Agence Ecofin (Suisse)

Côte d’Ivoire : Hershey accepte « définitivement » de verser le différentiel de revenu décent sur le cacao

Après le bras de fer, le temps des compromis. Sous le feu des critiques depuis quelques semaines, le confiseur Hershey s’est « définitivement » engagé à verser le différentiel de revenu décent (DRD) de 400 $ appliqué sur chaque tonne de cacao de la campagne 2020/2021, en plus du prix du marché. C’est ce qu’a indiqué le Conseil du Café-Cacao (CCC) dans un communiqué...

Cette décision a été suivie par la levée de la suspension des programmes de durabilité déployés par l’entreprise dans le pays. Cette interdiction avait été prise, il y a près d’une semaine en concertation avec le Ghana, après l’achat par l’industriel américain, de cacao provenant des réserves du marché à terme de New York, au lieu d’un approvisionnement direct.

« Hershey est impatient de continuer et d’étendre ses programmes de durabilité pour que les producteurs perçoivent les bénéfices découlant des actions sur le terrain, de la prime versée pour le cacao certifié durable et aussi pour le DRD. Nos programmes de durabilité complètent et renforcent nos efforts conjoints pour impacter positivement les communautés de production de cacao », indique la compagnie.  

Si le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) reste encore silencieux sur l’accord entre le CCC et Hershey, de nombreux observateurs soulignent qu’il devrait lui emboîter le pas incessamment, en raison de la coordination des actions entre les deux régulateurs.  

Pour rappel, dans le sillage des tensions entre les chocolatiers et les pays producteurs, le prix de la tonne de cacao a franchi 1 829 livres, le 3 décembre dernier, sur le marché de Londres, soit son niveau plus haut depuis avril.

Chronologie