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Article

19 Jul 2021

Auteur:
Le Parisien et AFP

Des militants des droits de l'Homme et des journalistes ont été espionnés avec le logiciel Pegasus de NSO Group ; L'entreprise réfute les accusations

"Pegasus : des journalistes et militants du monde entier espionnés, plus de 1000 Français concernés"', 18 juillet 2021

... Des militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier ont été espionnés grâce à un logiciel Pegasus, mis au point la société israélienne NSO Group, selon une enquête publiée dimanche dans plusieurs médias...

Pegasus, s’il est introduit dans un smartphone, permet d’en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d’écouter les appels de son propriétaire. L’entreprise, fondée en 2011 et qui a régulièrement été accusée de faire le jeu de régimes autoritaires, a toujours assuré que son logiciel servait uniquement à obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes. Mais les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste, établie en 2016, de 50 000 numéros de téléphone que les clients de NSO avaient sélectionnés en vue d’une surveillance potentielle. Elle inclut les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d’entreprise… selon une analyse menée par 17 rédactions.

Sur cette liste, figure notamment le numéro d’un journaliste mexicain Cecilio Pineda Birto, abattu quelques semaines après son apparition sur ce document...

Ici, on a à faire à une société privée qui vend un logiciel extrêmement intrusif à des États connus pour leur politique répressive en matière de droits de l’Homme et contre des journalistes. Et on voit clairement que ces États détournent cet outil pour l’utiliser contre ces populations-là. » [a déclaré le Directeur de Forbidden Stories]

Les journalistes du consortium de médias qui ont mené l’enquête... confirmé une infection ou une tentative d’infection par le logiciel espion de NSO Group pour 37 appareils [sur 67 téléphones analysés]

Le groupe NSO a, comme à chaque fois, « nié fermement les fausses accusations portées » dans l’enquête. Elle « est bourrée de suppositions erronées et de théories non corroborées, les sources ont fourni des informations qui n’ont aucune base factuelle », a-t-il écrit sur son site, en précisant envisager de porter plainte en diffamation.

[Le communiqué de NSO Group répondant aux accusations est disponible ici en anglais]

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