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Article

27 Jui 2019

Auteur:
Lucie Lespinasse, Libération (France)

Drame du Rana Plaza : quelles entreprises ont tiré les leçons ?

Les grandes entreprises françaises ou étrangères avec un siège social en France respectent-elles le «devoir de vigilance» ? C’est ce que cherche à établir un rapport des associations CCFD-Terre solidaire et Sherpa publié ce jeudi...

Si le texte de loi est relativement clair, la réalité est tout autre. Et c’est ce que veulent montrer les ONG CCFD-Terre solidaire et Sherpa en publiant le «radar du devoir de vigilance». Un travail titanesque et d’autant plus indispensable que l’Etat n’a, à ce jour, jamais rendu public le nom des sociétés concernées...

En tout, le «radar» recense 237 sociétés qui devraient être soumises à la loi. Le site internet associé au rapport - plan-vigilance.org - a une vocation participative et devrait évoluer...

Une fois les entreprises identifiées, les ONG vérifient si la loi a été bien appliquée. Le respect de la transparence des plans de vigilance, pourtant élément clé du texte, est remis en cause par leurs recherches. «Pour les sociétés mères, le plan est compris dans le rapport annuel. Mais pour les filiales françaises d’entreprises étrangères, c’est une autre question, puisqu’elles ne publient pas de rapports annuels»...

De plus, les ONG ont compté 59 sociétés qui n’auraient a priori pas publié de plan de vigilance, comme KPMG, Boulanger, Altice France (qui détient Libération), ou encore Primark France. Mais ce manquement pourrait venir, d’après le Medef, de la difficile mise en œuvre de la loi pour les sociétés : «Il est compliqué pour les entreprises d’identifier les risques et de s’assurer que chaque filiale, fournisseur ou sous-traitant, mette en place les plans. Le champ de la loi et les obligations sont flous»...