abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Le contenu est également disponible dans les langues suivantes: English

Article

29 Jui 2022

Auteur:
Jonathan Stempel, Reuters,
Auteur:
// Commodafrica

Etats-Unis: La justice américaine donne raison aux fabricants de chocolat qui étaient accusés de travail forcé dans les plantations de cacao en Côte d'Ivoire

"Hershey, Nestle, Cargill, Mars, Mondelez, Barry Callebaut et Olam relaxés dans l'affaire du travail forcé dans le cacao en Côte d'Ivoire", 29 juin 2022

Hershey, Nestle, Cargill, Mars, Mondelez International, Barry Callebaut et Olam International n’ont pas été condamnés hier par le tribunal du District de Columbia dans le cadre du dossier Coubaly et al. contre Cargill Inc et al. La juge Dabney Friedrich...a déclaré que les plaignants dans le recours collectif n'avaient pas qualité pour poursuivre parce qu'ils n'avaient pas montré de "lien traçable" entre les sept sociétés défenderesses et les plantations spécifiques où ils travaillaient...

Elle a déclaré que les plaignants n'avaient pas non plus expliqué de manière adéquate le rôle des intermédiaires dans la chaîne d'approvisionnement du cacao, notant que les entreprises ne surveillaient pas l'activité dans les "zones franches" où environ 70% à 80% du cacao est produit. En effet, le Mali et la Côte d'Ivoire partagent une frontière en Afrique de l'Ouest.

Rappelons que les plaignants ont déclaré avoir été victimes de la traite lorsqu'ils étaient enfants après avoir été approchés par des hommes inconnus qui ont promis des emplois rémunérés, mais n'ont finalement pas été payés pour leur travail, menacés de famine s'ils ne travaillaient pas et obligés de vivre dans la misère.

De leur côté, les sept accusés ont déclaré que la théorie juridique trop large des plaignants pourrait rendre trop de personnes responsables du travail forcé des enfants, y compris les consommateurs et les détaillants qui pourraient bénéficier de prix plus bas. Ils ont, par ailleurs, condamné "fermement le recours au travail forcé", déclarant oeuvrer en faveur du travail non forcé des enfants dans les chaînes d'approvisionnement en cacao.

L’avocat des plaignants, Terry Collingsworth, a déclaré faire appel, dans l'espoir de "forcer les entreprises à tenir leurs propres promesses et à mettre fin à ce système odieux qu'elles ont créé".

En juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a rejeté une poursuite similaire intentée par six citoyens maliens contre Cargill et Nestlé en vertu de l'Alien Tort Statute, une loi fédérale de 1789. Cette décision était la dernière d'une série de décisions limitant l'accès aux tribunaux fédéraux américains en raison de violations des droits de l'Homme commises à l'étranger.