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Article

27 Mar 2020

Auteur:
Barthélemy Dont sur Quartz

Etats-Unis: Le PDG d'Uber veut que l'Etat finance les mesures pour protéger son personnel contre les effets du Coronavirus

« Le PDG d'Uber veut protéger ses chauffeurs, à condition de n'avoir rien à payer », 25 mars 2020

Certaines des professions les plus durement touchées par l'épidémie de coronavirus sont celles des indépendant·es qui travaillent pour le compte de start-ups comme Uber ou Deliveroo.

Pas parce que ces personnes ne peuvent plus travailler, mais parce que les VTC sont forcés de le faire, sans garantie de protection. Contrairement à ce que ces entreprises assurent souvent, beaucoup de chauffeurs et livreuses travaillent pour elles à plein temps et sont dépendant·es de ces revenus...

Conscient du problème, le PDG d'Uber Dara Khosrowshahi a estimé qu'il était nécessaire de prendre des mesures pour mieux protéger son personnel...

Malgré cette «responsabilité» reconnue, Uber ne compte pas débourser un centime pour soutenir ces indépendant·es. À la place, elle propose qu'une partie du fonds d'aide de 500 milliards de dollars prévu par Donald Trump pour soutenir l'économie leur soit reversé...

L'opposition a peur qu'il se transforme ainsi en chèque en blanc à des entreprises dont la mauvaise conduite a aggravé la crise, sans garantie que cet argent ne servira pas à répéter ces mêmes erreurs.

...Pas question pour autant de considérer le personnel d'Uber comme des salarié·es, afin de ne pas nuire à la flexibilité de ce type d'emplois. Ce filet serait donc aussi financé par l'État...

Le plan de sauvetage voté le 24 mars par la législation américaine incluant la «gig economy», soit l'économie des petits jobs, dans l'appui financier qu'elle prévoit pour les sans emploi lors de la crise

 

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