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Article

6 Jui 2016

Auteur:
Germain Levebvre et Ivan du Roy, Observatoire des multinationales

Euro 2016 : quand Nike et Adidas fuient leur « responsabilité sociale » pour payer des salaires toujours plus bas

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…Le déséquilibre est gigantesque : le contrat de sponsoring que Nike a conclu avec Cristiano Ronaldo pourrait permettre à 19 500 ouvriers vietnamiens travaillant dans les usines sous-traitantes de Nike d’être rémunérés pendant un an au salaire vital, tel qu’estimé par une alliance de syndicats et d’organisations non gouvernementales asiatiques, l’Asian Floor Wage [2]. « Ces chiffres choquants illustrent le modèle des grands équipementiers sportifs : une surenchère dans la communication marketing et dans la recherche de rentabilité pour les actionnaires, sans que les travailleurs qui contribuent à leur croissance en bénéficient réellement », commente Nayla Ajaltouni, du Collectif éthique sur l’étiquette…

C’est tout le paradoxe de l’industrie des équipementiers sportifs, incarnés par ses principaux acteurs, Nike, Adidas et Puma…Leurs dépenses de marketing et de sponsoring, ainsi que leurs dividendes, connaissent une inflation galopante, pendant que celles consacrées aux salaires versés par leurs sous traitants en Asie, principalement en Chine, au Vietnam et en Indonésie, demeurent désespérément stables à des niveaux très bas…

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