abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

23 Déc 2017

Auteur:
FIDH

France : Une information judicaire est ouverte concernant la vente de matériel de surveillance de Nexa Technologies au régime égyptien

« Vente de matériel de surveillance à l'Egypte : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire », 22 décembre 2017

En réponse à la demande d’ouverture d’enquête de la FIDH et de la LDH, soutenue par le Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS), le Pôle crimes contre l’humanité du Parquet de Paris vient de décider d’ouvrir une information judiciaire pour la vente de matériel de surveillance par une entreprise française à l’Égypte. En faisant la lumière sur le contrat passé entre le régime autoritaire d’Al Sissi et l’entreprise Nexa Technologies (ex Amesys) et ses conséquences, l’enquête pourrait conduire à une mise en examen pour complicité de tortures et disparitions forcées. Un signal puissant à destination des entreprises de surveillance et d’armement, et des autorités françaises.

...En ouvrant une information judiciaire, le Parquet de Paris reconnaît la gravité des faits allégués, permettant aux associations de se constituer parties civiles et ouvrant la possibilité à des victimes égyptiennes de se constituer partie civile et venir témoigner en France.

...Cette nouvelle enquête devrait notamment permettre de mettre à jour la nature du contrat passé entre Nexa Technologies et le régime Al Sissi, ses modalités d’exécution, et ses conséquences sur les défenseurs des droits de l’Homme et les militants de la société civile égyptienne. Le pays compte aujourd’hui des dizaines de milliers de prisonniers politiques, couramment exposés à la torture, des conditions inhumaines de détention, l’absence de procès équitable.