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Article

27 Nov 2021

Auteur:
Sud Ouest

Indonésie : Plusieurs villages déplacés pour faire place au projet touristique Mandalika ; avec les commentaires des entreprises

"Des habitants expropriés payent cher le retour du Moto GP en Indonésie", 21 novembre 2021

Plusieurs villages ont été déplacés de gré ou de force et une quarantaine de familles restent bloquées au centre du circuit de Mandalika, résistant aux intimidations pour céder leurs terres...

Avec le projet Mandalika, le gouvernement indonésien espère la création de milliers d’emplois et attirer jusqu’à 2 millions de touristes étrangers par an grâce au circuit de Moto GP et un complexe hôtelier dans une zone de plus de mille hectares bordée de plages de sable blanc.

Mais le projet a donné lieu à de nombreux conflits entre les habitants expropriés et les autorités...

Pour que le circuit soit prêt à temps, des évacuations forcées ont eu lieu et certains résidents ont été contraints d’accepter des compensations sous-évaluées, explique l’avocat spécialisé dans les droits humains Widodo Dwi Putro...

Des experts mandatés par l’ONU ont appelé en mars le gouvernement indonésien et les entreprises impliquées dans le projet « à respecter les droits humains »...

Plusieurs sociétés internationales, bien qu’associées au projet initial de trois milliards de dollars, ont démenti à l’AFP y prendre encore part, dont le constructeur Vinci et le Club Med.

Mais le groupe Accor exploite un Novotel sur place et termine la construction d’un hôtel Pullman.

Accor a indiqué à l’AFP ne pas avoir « connaissance de plaintes en cours qui viseraient le groupe » et souligne ne pas être propriétaire du terrain ou de l’hôtel, qu’il gèrera pour la société publique indonésienne Indonesia Development Tourism Corporation (IDTC).

La Banque asiatique d’investissement en infrastructure (AIIB), qui doit apporter 250 millions de dollars au projet, a réalisé sa propre étude et souligne ne pas avoir identifié de violations des droits de l’homme...