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17 Fév 2017

Auteur:
RFI

Internet coupé dans l'ouest du Cameroun: lettre ouverte aux opérateurs

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Cela fait un mois qu'Internet est coupé dans l'ouest du Cameroun. Les deux régions anglophones n'ont plus de réseau depuis le 17 janvier, date à laquelle le gouvernement a interdit les mouvements à l'origine des protestations et arrêté plusieurs de leurs responsables. Des associations montent au créneau. Cette coupure d'Internet est vivement dénoncée sur les réseaux sociaux via le hashtag #bringbackourinternet ou #keepiton. Dénoncée aussi par de nombreuses ONG comme Internet sans frontières ou Access now qui s'adressent directement aux opérateurs de télécommunications. Dans une lettre, elles demandent à MTN, Nextel et Orange de rétablir Internet et de rendre publique la demande de coupure du réseau. « Ces trois entreprises, qui travaillent dans les régions anglophones, obéissent aux instructions du gouvernement pour bloquer l'accès à Internet, explique à RFI Peter Micek, conseiller pour Access Now. Nous comprenons que ce n'est sans doute pas ce qu'elles souhaitent, de couper le réseau, empêcher leurs clients de travailler ou de rester en contact avec leurs amis et familles. Les entreprises elles-mêmes perdent de l'argent à cause de cette coupure. Ces sociétés sont soumises à un contrat de licence avec le gouvernement. La loi les oblige à certaines choses, mais cela étant dit, tout n'est pas blanc ou noir. On pourrait imaginer des négociations publiques et plus secrètes pour trouver une solution. Les opérateurs doivent essayer. Ils ont le devoir de respecter les droits de l'Homme, ces droits sont supérieurs aux législations locales. En fait, les entreprises doivent utiliser tous les outils dont elles disposent : les lois, les lobbies, pour s'opposer à cette violation des droits de l'Homme. »

 

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