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1 Jui 2016

Auteur:
Collectif Ethique sur l'Etiquette

Le Collectif Ethique sur l’étiquette lance la campagne « Anti-jeu » Et un rapport sur les impacts sociaux du modèle économique de Nike, Adidas et Puma

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  • 0,6 centimes dévolus au salaire des ouvriers de la confection pour la fabrication du maillot de l’équipe d’Allemagne vendu 85 euros, pour un bénéfice net de 24,3 euros pour Adidas ;
  • Un doublement des dividendes pour Nike depuis 2010 et un doublement de ses ventes en 10 ans ;
  • Une augmentation de l’investissement dans le sponsoring qui aurait permis à plus de 165 000 travailleurs vietnamiens et 110 000 travailleurs indonésiens de recevoir un salaire vital ;
  • Un modèle « target costing » d’optimisation des coûts de production poussé à outrance qui confine les salaires des ouvriers à une simple variable d’ajustement ;
  • Un désinvestissement progressif de la Chine, dont les salaires minimum rejoignent désormais des niveaux décents, vers des pays offrant une main d’œuvre bradée, malgré des performances économiques saluées.

Tels sont quelques-uns des principaux enseignements du rapport « Anti-jeu » commandité par le Collectif Ethique sur l’étiquette, qui analyse l’impact, pour les travailleurs de leurs chaînes d’approvisionnement, du modèle économique des 3 principaux sponsors des équipes de l’Euro 2016 – Nike, Adidas, Puma...Résultat, les travailleurs de leurs chaînes d’approvisionnement, situés principalement en Asie, touchent des salaires en deçà du minimum nécessaire pour vivre décemment – en deçà d’un salaire vital. En contradiction avec le discours affiché de ces sponsors, qui se positionnent, à force déclarations publiques, comme des acteurs plus responsables que les autres marques du secteur.

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