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31 Jul 2020

Auteur:
Le Monde

Le plus grand nombre jamais enregistré de défenseurs des droits humains tués l’année dernière, selon un nouveau rapport par Global Witness

« 212 défenseurs de l’environnement tués en 2019, le bilan le plus élevé jamais enregistré » 29 juillet 2020

Au prix de leur vie, un peu partout dans le monde, ils se battent contre la déforestation, les mines ou des projets agro-industriels : au moins 212 défenseurs de l’environnement ont été tués en 2019, un nouveau record, selon Global Witness.

« A une période où nous avons particulièrement besoin de protéger la planète contre les industries destructrices et émettrices de CO2, les meurtres de défenseurs de l’environnement et des terres n’ont jamais été aussi nombreux » depuis le début du décompte, en 2012, constate l’ONG britannique.

Leaders autochtones, rangers chargés de protéger la nature ou militants ordinaires... Le bilan annuel publié mercredi 29 juillet surpasse le précédent record de 2017 où 207 morts avaient été enregistrées. Et comme chaque année, « nos chiffres sont presque certainement sous-évalués », avertit Global Witness...

En 2019, la moitié des meurtres se sont produits dans seulement deux pays : la Colombie, qui avec 64 victimes se classe largement en tête dans une Amérique latine qui représente deux tiers de ce décompte macabre, et les Philippines, avec 43 morts...

Les mines sont d’ailleurs le secteur le plus meurtrier pour les défenseurs de l’environnement (50 morts). En Colombie, la militante écologique et leader communautaire noire Francia Marquez a failli perdre la vie en défendant l’eau contre les exploitations minières dans le sud-ouest du pays. Elle a échappé de peu à un attentat à la grenade l’an dernier, doublé d’une fusillade sur une route du Cauca, quelques mois après avoir reçu le prix Goldman 2018, considéré comme le Nobel de l’environnement...

L’agro-industrie arrive ensuite, avec 34 militants tués en s’opposant à des exploitations d’huile de palme, de sucre ou de fruits tropicaux, en grande partie en Asie. Le combat contre l’exploitation forestière a de son côté fait 24 victimes, une augmentation de 85 % par rapport à 2018, alors que les forêts sont primordiales dans la lutte contre le réchauffement climatique.

 

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