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7 Nov 2022

"Pourquoi on est là?": à Charm el-Cheikh, la société civile au ban de la COP27

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Nyombi Morris n'avait que dix ans lorsque la maison et la ferme familiales, dans le district de Butaleja dans l'est de l'Ouganda, ont été emportées par des inondations dévastatrices, aggravées selon lui par l'extraction illégale de sable sur les berges d'un fleuve. "Je suis ici pour représenter ma mère, qui a perdu une ferme, une maison, en 2008", confie le militant africain..."Il y a eu une inondation soudaine et plus de 400 personnes ont dû fuir pour Kampala", la capitale, se souvient-il...

Dès l'aéroport, le jeune militant ougandais Nyombi Morris a déchanté. Parler aux dirigeants, manifester, porter la voix de l'Afrique à la COP27...Tous ses projets se sont fracassés sur des mesures de sécurité qui alarment les défenseurs des droits humains. Fondateur de l'ONG Earth Volunteers, il a décidé de s'y rendre pour faire entendre sa voix et celle des siens. "Je suis ici pour demander compensation pour ma communauté".

Mais dès le premier jour, les obstacles ont surgi. "J'étais tellement heureux quand ils ont annoncé que la COP aurait lieu en Afrique, j'ai pensé que j'aurais peut-être le droit d'entrer dans la salle où se déroulent les négociations". Pour Nyombi Morris, tout a commencé par un interrogatoire après l'atterrissage à l'aéroport de Charm el-Cheikh..."Avec l'interrogatoire qu'on a eu à l'aéroport, ce ne sera pas facile de faire ce qu'on avait prévu", raconte-t-il.

Pour manifester, il faut demander une accréditation 36 heures à l'avance en révélant les noms des organisateurs, leurs badges d'accès et le détail de la marche. Et si l'on obtient ce précieux sésame, manifester n'est autorisé, selon les organisateurs de la COP27, que "de 10 heures à 17 heures", dans une zone spécifique construite à l'écart...

"Ce n'est pas la COP africaine, c'est la COP des pollueurs car ce sont les pollueurs qui dominent...", lance [Morris]...

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