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17 Sep 2017

Auteur:
Rémy Darras, Jeune Afrique

Trafic : des laboratoires impuissants face aux faux médicaments

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Très rentables, souvent indétectables, les faux produits pharmaceutiques inondent le continent. Les fabricants, parfois trompés par leurs propres sous-traitants, n’arrivent pas à endiguer le phénomène. Et l’absence d’une législation adaptée n’arrange rien...Selon l’OMS et la revue Défis, son chiffre d’affaires est passé de 75 milliards à 600 milliards de dollars entre 2010 et 2015... Deux cent mille personnes succomberaient chaque année suite à la consommation de contrefaçons...

Pour contrer ce fléau...les laboratoires développent depuis une dizaine d’années des solutions pour détecter les faux médicaments...« Nous mettons désormais un scratch sous blister sur les boîtes, les gens grattent et envoient l’image par SMS. Cela a repoussé la contrefaçon sur certains produits », assure le responsable de Merck. Le laboratoire a également conçu la petite valise Minilab, capable d’analyser sur place les 85 substances les plus répandues dans les antibiotiques...

De son côté, Sanofi travaille aussi sur la sérialisation, qui permettra d’identifier chaque boîte à l’unité. « Si le numéro d’un même médicament apparaît deux fois, cela voudra dire que le second a été contrefait. L’idée est de protéger le médicament, de l’achat de la matière première à la destruction », assure...Sanofi. Autre dispositif : des pattes de fermeture posées sur les boîtes. « Si vous voulez l’ouvrir, vous devez déchirer la boîte », explique-t-on chez Sanofi...

 La convention Médicrime, instaurée en 2010 par le Conseil de l’Europe et érigeant ce trafic en infraction pénale, n’a été ratifiée que par la Guinée et le Burkina Faso. Institut financé par Sanofi depuis sa création en 2010, l’IRACM devrait prochainement rassembler huit laboratoires... 

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