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Article

31 Aoû 2020

Auteur:
Paris Match

États-Unis : Facebook reconnaît une «erreur opérationnelle» en tardant à supprimer une page appelant à prendre les armes à Kenosha

« Tireur de Kenosha : le mea culpa de Facebook », 29 août 2020.

Une «erreur opérationnelle» : c'est ainsi que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, présente la façon dont son entreprise a géré une page appelant à prendre les armes à Kenosha, dans le Wisconsin. La page, intitulée Kenosha Guard, avait créé un évènement appelant à venir s'opposer à des manifestations antiracistes et des débordements, qui ont lieu depuis qu'un homme noir sans arme a reçu sept balles dans le dos lors d'une intervention de police.

La page et l'événement n'ont été supprimés par Facebook qu'après qu'un adolescent de 17 ans armé d'un fusil d'assaut a tué deux personnes mardi soir. Buzzfeed, qui s'appuie sur un rapport interne de Facebook, souligne que le réseau social aurait dû réagir plus vite, car 455 utilisateurs ont signalé les activités de la page en question...«A ce stade, nous n'avons toujours pas trouvé de preuve que ce tireur suivait la page Kenosha Guard ou était lié à l'événement», a toutefois indiqué Mark Zuckerberg dans une vidéo diffusée vendredi soir...

«Il y a eu des articles demandant pourquoi cette page et cet événement n'avaient pas été supprimés plus tôt, en particulier étant donné que dans ce cas, quelques personnes l'avaient signalé. La raison pour ça, c'est que c'était d'abord une erreur opérationnelle. (...) Les sous-traitants ou les contrôleurs qui ont reçu les premières plaintes n'ont pas réagi. Au deuxième examen, l'équipe en charge des organisations violentes a compris que cela violait nos règles», a expliqué Mark Zuckerberg...

Au début de l'été, plus de 1000 entreprises avaient annoncé qu'elles retiraient leurs publicités de Facebook, une action sans précédent, qui visait à pousser le géant de la technologie à combattre la haine en ligne et les fausses informations...