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Article

28 Avr 2016

Auteur:
Chérif Faye, Sud Quotidien (Sénégal)

Des activistes africains partagent leurs expériences à Dakar

Près d’une quinzaine de défenseurs des droits de l’homme sont en conclave à Dakar...Ces activistes venus de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest échangent sur le thème « Initiatives portées par les communautés : partager des outils pour accroître les impacts en Afrique de l’Ouest ». Cette rencontre est initiée par l’ONG Lumière Synergie pour le développement, en partenariat avec la Fondation OSIWA [Open Society Initiative for West Africa] et le Centre de Ressources sur les Entreprises et les Droits de l'Homme. Partager des outils pour accroître les impacts des initiatives portées par les communautés en Afrique de l’Ouest, dans le cadre de la lutte pour les droits humains. C’est l’objectif de l’atelier qui a mobilisé...à Dakar...[des] activistes de la société civile du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, de la Sierra Leone, du Niger, du Cameroun...[du Ghana, de la Guinée et de la République du Congo]. Chaque [participant] a présenté un exemple spécifique de violation des droits humains en rapport avec des projets d’investissement généralement financés par les banques multilatérales [et bilatérales] de financement comme la Banque mondiale, la Banque Européenne d’investissement, la Banque Africaine de développement et l’Agence Française de développement pour ne citer que ceux-ci...En Sierra Léone, Shiaka Musa Sama relate la mainmise de Bolloré sur plusieurs hectares. La lutte engagée par les communautés en 2011 va aboutir à l’arrestation par la police et l’inculpation d’environ 50 personnes pour avoir tout simplement réclamé leurs droits de savoir [les impacts de l'entreprise sur leurs terres]...Selon Gregory Regaignon, du Centre de Ressources sur les Entreprises et les Droits de l'Homme, « Au Sénégal comme ailleurs, on privilégie souvent le développement économique sans faire attention aux droits des communautés et aux impacts locaux des entreprises minières, énergétiques, agro-industrielles ou des entreprises de construction de grandes infrastructures ». Il estime qu’il y a « des impacts négatifs comme le déplacement des populations, la pollution, l’exclusion [des gens] des opportunités économiques qui ne prennent pas en compte la vulnérabilité des populations ». Pour Aly Sagne, président de LSD, il s’agit de voir comment les populations peuvent accéder à plus de considération et de réparation par rapport aux préjudices qu’elles subissent partout dans le cadre de ces projets dits de développement. [Se réfère aussi à Shell et Electricity Development Corporation].