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10 Fév 2020

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Sciences et Avenir avec AFP

Des banques françaises accusées de financer des projets liés à la déforestation

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Des banques françaises ont fourni environ deux milliards d'euros à des entreprises agroalimentaires favorisant la déforestation en dépit d'une loi qui leur interdit de financer les dégâts environnementaux, selon l'analyse d'une ONG spécialisée...

Trois ans après l'adoption par la France d'une législation historique, obligeant les sociétés à identifier et à prévenir toute violation des droits de l'Homme ou dégradation de l'environnement dans leur chaîne d'approvisionnement, de grands bailleurs de fonds continuent de financer des projets favorisant la déforestation dans la partie brésilienne de l'Amazonie, le Bassin du Congo et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon l'enquête de l'ONG Global Witness.

Cette ONG spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles estime que BNP Paribas, Natixis et le Crédit Agricole "ont toutes des politiques et des engagements dans les matières premières agricoles qui risquent de favoriser la déforestation".

L'AFP a contacté ces trois banques, mais Natixis n'a pas souhaité commenter ce rapport et le Crédit Agricole a assuré qu'il n'était pas en mesure de le faire...

"Nous réfutons fermement les allégations concernant une déforestation irresponsable ou conversion de terres", a affirmé à l'AFP un porte-parole d'Olam.

Il a précisé que son groupe travaillait étroitement avec le Gabon pour trouver "un équilibre entre les besoins de développement et l'impératif de préserver les forêts".