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Article

24 Jul 2020

Auteur:
Thomas Mangin, Libre Echo

Des entreprises britanniques exportent la technologie utilisée pour l'espionnage de masse pendant la pandémie, selon un nouveau rapport

« La pandémie de coronavirus est propice à l'espionnage de masse » 23 juillet 2020

Qu'ont le Pakistan, Oman, l'Afrique du sud ou encore les Emirats arabes unis en commun ? Des entreprises britanniques spécialisées dans la tech qui leur permettent d'importer des techniques d'espionnage à grande échelle contre leurs citoyens. C'est du moins ce que rapporte le site d'information Business Insider qui s'est amusé à décortiquer les données du dernier rapport de Privacy International, une ONG qui milite pour la défense des droits de l'homme (et surtout contre la violation de la vie privée par les gouvernements)...

Au cours des trois premiers mois de l'année 2020, plusieurs entreprises ont ainsi signé de juteux contrats avec des gouvernements du monde entier, permettant à ces derniers de contrôler rigoureusement les échanges téléphoniques entre leurs citoyens. 

"Ces outils sont utilisés pour surveiller sans discernement les téléphones portables, lors de manifestations par exemple, et mettent gravement en danger militants et autres personnes dans le monde entier", résumait Edin Omanovic, directeur du plaidoyer de Privacy International...

La pandémie mondiale de coronavirus est particulièrement propice à l'espionnage de masse, à l'heure où de nombreux gouvernements ont mis en place des systèmes de tracing pour contrôler la propagation du virus. Au Pakistan par exemple, les données de Privacy International révèlent qu'une société britannique, dont l'anonymat est préservé, s'est vu attribuer le droit d'exporter du matériel d'interception au moment même où le gouvernement d'Islamabad décidait d'augmenter ses capacités de surveillance pour lutter contre le Covid-19...

Au Royaume-Uni, comme pour tous les autres produits dont l'usage peut-être multiple, les directives du gouvernement indiquent que les équipements d'interception sont contrôlés en prenant en considération, notamment, "la répression interne, l'instabilité régionale ou les violations des droits de l'homme". Plusieurs critères semblent être remplis. Et pourtant.