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Article

29 Aoû 2018

Auteur:
Le Monde

Facebook bannit le commandant en chef de l'armée birmane ainsi qu'une vingtaine d'autres individus et organisations, accusés par l'ONU de crimes contre l'humanité et crimes de guerre

"Facebook bannit le commandant en chef de l'armée birmane, accusé de « génocide » par l'ONU", 27 août 2018

Accusé d'avoir tardé à réagir à la prolifération de messages appelant à la violence contre les Rohingya en Birmanie, Facebook a tenu cette fois à agir vite. Lundi 27 août, dans la foulée de la publication d'un rapport de l'ONU sur les crimes commis contre cette minorité ethnique par des civils et des militaires birmans, le réseau social a annoncé avoir banni le compte du commandant en chef de l'armée, Min Aung Hlaing, ainsi que ceux d'une vingtaine d'autres individus et organisations également sanctionnés, comme la télévision militaire Myawady. La plate-forme américaine dit ainsi avoir supprimé dix-huit comptes Facebook, un compte Instagram (application lui appartenant) et cinquante-deux pages Facebook...Lundi, les enquêteurs de la mission d'établissement des faits de l'ONU sur la Birmanie ont demandé, en conclusion de leur rapport, que le chef de l'armée birmane ainsi que cinq autres hauts gradés soient poursuivis par la justice internationale pour « génocide », « crimes de guerre » et « crimes contre l'humanité ». Ce document relève également les défaillances de Facebook, estimant qu'il a été « un instrument utile pour ceux qui cherchent à répandre la haine » et que sa réponse a été « lente et inefficace »...