abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

4 Fév 2019

Auteur:
Bérangère Lepetit, Le Parisien (France)

France : Amazon licencie des salariés pro-Gilets jaunes ; avec les commentaires de l'entreprise

« Amazon met à la porte des salariés pro-Gilets jaunes », 3 février 2019

Philippe, Lionel ou encore Sylvain*, trois salariés âgés d’une vingtaine d’années et employés sur les plates-formes logistique d’Amazon à Montélimar (Drôme) ou encore Lauwin-Planque près de Douai (Nord) ont été un peu trop bavards ces dernières semaines sur leur compte Facebook. Le tort de ces trois hommes, ouvertement « pro-Gilets jaunes » ? Avoir tenu des propos « d’une singulière gravité […] en opposition totale aux valeurs de l’entreprise », avoir manqué, également, à leur « obligation de loyauté », peut-on lire sur les lettres de licenciement pour faute grave, que nous nous sommes procurées, envoyées par le géant du commerce en ligne depuis un mois...

...[L]e salarié est soumis à une obligation de loyauté envers son employeur. Il peut être sanctionné si son comportement nuit à son entreprise. Ce qui peut se traduire par l’obligation de ne pas dénigrer son employeur.

Contacté, le groupe Amazon, qui reconnaît avoir envoyé « une dizaine de notifications » à des salariés sur ses différents sites en France, persiste et signe. « Ces personnes ont été licenciées car elles n’ont pas respecté leurs obligations contractuelles, soutient, laconique, une porte-parole du géant américain. Mais elles sont libres de leur opinion politique », assure-t-elle, se défendant de toute « chasse aux Gilets jaunes ».