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Article

31 Jul 2018

Auteur:
Juliette Garnier, Le Monde

France : La crise du marché de l'habillement entraîne fermeture de magasins et suppressions d'emplois

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« L'habillement licencie à tour de bras », 30 juillet 2018

Depuis 2008, le marché français de la mode a perdu 14 % de valeur. Et malgré un petit regain d'activité en 2017, les chaînes d'habillement n'ont pas recouvré la santé. Les ventes ont dévissé de 6 % en mai et très légèrement progressé en juin (+ 0,2 %). Selon l'Institut français de la mode, les chiffres d'affaires des distributeurs sont « en recul de 2,2 % en valeur sur les six premiers mois de l'année, par rapport à la même période de 2017 ». Dès lors, dans cette filière qui a connu une expansion à tout-va dans les années 2000, l'heure est aux arbitrages....Les fermetures et les cessions se succèdent. Lourdement endetté, le géant Vivarte s'est imposé une sévère restructuration. Après avoir cédé Kookaï, Pataugas et Naf Naf, le groupe présidé par Patrick Puy, spécialiste des sociétés en difficulté, a vendu le 2 juillet son enseigne André à Spartoo. Le site Internet s'est engagé à « reprendre l'ensemble des 210 boutiques André et leur personnel, soit 700 collaborateurs », précise Vivarte. Le groupe a aussi cédé Besson Chaussures au fonds Weinberg Capital et au fondateur de l'enseigne Gifi, Philippe Ginestet. Il ne conserve que cinq enseignes (La Halle, Minelli, Caroll, San Marina et Cosmoparis)...Happychic a annoncé le 17 juillet vouloir fermer 88 de ses 543 magasins de mode masculine exploités en France sous les enseignes Brice, Jules et Bizzbee. L'opération devrait entraîner la suppression de 466 emplois. A défaut, le groupe, dont les ventes (720 millions d'euros en 2017) ont dévissé de 10 % depuis le début de l'année tomberait dans le rouge, assure sa direction. Depuis, ses 2 400 salariés sont dans l'expectative. « La rentrée sera compliquée. L'accord de méthode devrait débuter le 4 septembre », rapporte Nadia Ferrante, déléguée syndicale du groupe installé à Roubaix.