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Article

3 Jui 2015

Auteur:
Agnieszka Kumor, RFI

France: Une ONG nigérienne critique la politique de suppression massive d'emplois menée par Areva

"Quel avenir pour Areva et pour la filière nucléaire en France ?", 2 juin 2015

Le redressement d'Areva passe notamment par des suppressions d'emplois. La direction a fait savoir qu’il s’agissait de 6000 postes dans le monde, dont 3 à 4000 en France. Elle compte sur les départs anticipés à la retraite et les départs volontaires. Une mesure qui laisse les syndicats dubitatifs...Areva licencie déjà au Niger. A l'étranger, les réductions de postes ont déjà commencé, notamment sur le site d'Imouraren, au Niger. Sur 225 salariés de cette filiale d'Areva reste une quarantaine de personnes affectées au gardiennage du chantier. Mais au-delà de ces suppressions de postes, ce sont 1500 sous-traitants qui sont affectés, estime Ali Idrissa, coordinateur du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire (Rotab). Il rappelle que deux mines d'uranium, Cominak et Somaïr, tombent déjà sous le coup de cette restructuration d’Areva. Selon Ali Idrissa, en procédant de la sorte « le géant français de l’atome se montre ingrat vis-à-vis du peuple nigérien, qui depuis 1971 lui a donné de la matière première. Areva a fait énormément de réserves sur l’uranium nigérien. Et tout ce qu’elle trouve aujourd’hui c’est qu’elle réduit ses activités au Niger. » Et au coordinateur du Rotab de conclure : « Le gouvernement nigérien doit prendre ses responsabilités et cesser d’être faible vis-à-vis d’Areva, pour que cette entreprise respecte ses engagements contractuels».