abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Réplique d'ONG

1 Fév 2019

Auteur:
Franceinfo et AFP

Gemfields accepte d'indemniser des victimes de violations des droits de l’homme au Mozambique suite à une plainte au Royaume-Uni

« Mozambique: un groupe minier britannique accepte d'indemniser des victimes d'exactions », 30 janvier 2019

"Gemfields confirme (...) avoir signé un accord, sans reconnaissance de responsabilité, pour le règlement de toutes les plaintes déposées par le cabinet d'avocats anglais Leigh Day pour le compte de personnes habitant dans le voisinage de la mine de rubis de Montepuez (MRM)", a indiqué le groupe dans une déclaration.

Gemfields, entreprise basée à Londres, a obtenu en 2011 du gouvernement mozambicain une concession de 36.000 hectares autour de la ville de Montepuez, dans le nord du pays, pour y exploiter jusqu'en 2036 un gisement de rubis...

Depuis des années, des ONG reprochent aux exploitants de ne pas avoir tenu leurs promesses d'aide aux communautés locales. Celles-ci les accusent en outre d'être à l'origine de nombreuses exactions (meurtres, tortures, incendies de maisons...) commises par la police et une compagnie privée de sécurité pour mettre un terme aux activités des mineurs illégaux.

Un total de 273 Mozambicains ont déposé en 2018 à Londres une plainte en nom collectif contre Gemfields pour "graves violations des droits de l'Homme".

Dans sa déclaration, le groupe britannique a répété qu'il rejetait "toute responsabilité pour ces incidents". Il a cependant concédé que "des cas de violences se sont produits autour des activités de MRM, avant et après (son) arrivée à Montepuez". L'accord signé entre les parties prévoit la compensation des victimes, le lancement de projets locaux de développement, notamment agricoles, et la mise en place d'un mécanisme de règlement des conflits entre MRM et la population...