abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

8 Mar 2017

Auteur:
Amadou Diop Le Soleil (Sénégal)

Gestion des conflits fonciers en Afrique : L’approche inclusive comme piste de solution

Voir tous les tags

Face à la recrudescence des conflits fonciers en Afrique, plusieurs acteurs (chercheurs, membres d’Ong…)...se sont prononcés en faveur d’une approche inclusive et participative dans la gestion des conflits fonciers. Aussi, ont-ils défendu la nécessité de relever le défi de la reconnaissance et de la garantie des droits fonciers coutumiers pour une bonne gouvernance foncière...pour le Pr Moustapha Sourang, président de la Commission nationale de la réforme foncière...« Pour réformer la terre, il faut une approche particulière. La terre est un bien économique, mais c’est également un bien spirituel et culturel. Il faut une démarche. C’est pourquoi le Sénégal a privilégié une démarche inclusive et participative qui nous a permis de partager, de discuter et d’arriver à une première étape. C’est une question extrêmement importante pour toutes les réformes que nous entreprenons: l’agriculture, les mines…», a-t-il explicité...« Les conflits fonciers constituent, au Sénégal, un problème très important. 60% des contentieux devant les juridictions du Sénégal ont plus ou moins un rapport avec la terre. C’est donc une question importante », a-t-il éclairé...[Pour]...Samuel Nguiffo...on n’arrivera pas à une solution durable en ne sécurisant que les droits des investisseurs, au détriment des droits des communautés. « Il faut donc s’assurer qu’on ne prive pas de terre à ceux qui ne dépendent que de la terre pour assurer leur survie quotidienne. La sécurisation des droits de tout le monde est la seule garantie de la paix sociale. Nous devons absolument changer de perspectives. Il faut une réforme inclusive, qui tienne compte des droits de tous les acteurs et qui les protègent également. Reconnaître les droits des communautés n’est pas une option pour un pays qui s’engage sur la réforme et qui veut travailler à long terme. C’est une question de droit, d’engagement», a-t-il insisté.

Samuel Nguiffo

                                

Face à la recrudescence des conflits fonciers en Afrique, plusieurs acteurs (chercheurs, membres d’Ong…) qui se sont retrouvés à Dakar, en février, à l’occasion de la conférence internationale sur l’état des droits et ressources 2016-2017, se sont prononcés en faveur d’une approche inclusive et participative dans la gestion des conflits fonciers. Aussi, ont-ils défendu la nécessité de relever le défi de la reconnaissance et de la garantie des droits fonciers coutumiers pour une bonne gouvernance foncière. - See more at: http://www.lesoleil.sn/2016-03-22-23-21-32/item/62319-gestion-des-conflits-fonciers-en-afrique-l-approche-inclusive-comme-piste-de-solution.html#sthash.5pfWT1rq.dpuf

Chronologie