abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

25 Mar 2019

Auteur:
Zeze Enèma Guilavogui, Aminata.com (Guinée)

Guinée: L'exode rural vers les zones minières vide les villages de leurs jeunes habitants et brise les ménages

"Siguiri : l’exploitation minière facteur de divorce des couples dans les villages", 20 mars 2019

L’exode rural vers les zones minières se propage dans plusieurs endroits de la Guinée. C’est le cas de la préfecture de Macenta...Le déplacement massif des jeunes et femmes à la recherche du bonheur dans les zones minières impacte négativement les villages...Aujourd’hui, la majeure partie de cette population qui a migré dans les zones aurifères de Siguiri abandonne leurs activités agricoles, plantations du café, du cacao, et du palmerais. Joint au téléphone sur ce sujet, Doussou Guilavogui...regrette cette situation: « Je suis très triste car nos villages sont désertes. Tous les jeunes qui avaient de l’énergie pour soutenir nos vieux et vielles sont à Siguiri pour la recherche du bon vivre. Donc, c’est pour vous dire que si l’Etat guinéen ne prend pas des dispositions pour lutter contre ce fléau, nos villages risquent de disparaitre », a-telle [insisté]...D’après elle, actuellement dans les foyers conjugaux, plusieurs couples divorcent après un long séjour sans retour de l’un du couple. Cela provoque même la mort de certains déplacés(es), soit par le glissement de terrain ou de maladies chroniques. Il est à noter qu’aujourd’hui dans ces villages les femmes abandonnent leurs enfants de 9 mois à 5 ans dans les mains de leurs maris.