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Article

11 Jui 2012

Auteur:
Muriel Devey, Jeune Afrique

Katanga : de la mine à la minoterie, les enjeux du bukari [Rép. dém. du Congo]

...pour augmenter la production [de maïs]...l'exécutif provincial a invité les miniers et deux brasseries implantées au Katanga à cultiver au moins 500 ha de maïs chacun - invitation qui, début 2010, est devenue obligation (pas de champ, pas le droit d'exporter). « Un succès », selon le gouverneur...Une politique qui a permis de diminuer les importations et d'abaisser les prix...Les autres minoteries, dont celles du groupe Forrest et de la Générale des carrières et des mines (Gécamines...), réservent la farine à leur personnel. African Milling Congo Company (autre filiale de Somika)...peut quant à elle traiter 200 t de maïs par jour. Toutefois, l'offre locale reste insuffisante... Même si l'octroi de concessions aux miniers s'accompagne d'une indemnisation, cela représente une source d'insécurité foncière pour la paysannerie locale, qui s'est vu contrainte de céder des terres et d'aller s'installer ailleurs. L'octroi de nouvelles concessions minières et de vastes espaces à des compagnies agropastorales pourrait renforcer cette tendance. Avec le risque d'accélérer l'exode rural ou de transformer les paysans en simples journaliers.