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Article

1 Oct 2019

Auteur:
Claire Fages, RFI

La Côte d'Ivoire et le Ghana mettent la pression sur l'industrie chocolatière pour maintenir le prix plancher qui est de 2600 dollars la tonne de cacao

"Le bras de fer continue entre les géants africains du cacao et l'industrie", 1er octobre 2019

La journée mondiale du cacao marque le début de la récolte au Ghana et en Côte d'Ivoire. Mais c'est le prix plancher de l'an prochain qui préoccupe toute la filière...C'est la récolte suivante, celle qui sera lancée en octobre 2020, et pour laquelle Ghana et Côte d'Ivoire ont imposé un prix plancher de 2600 dollars, qui est dans toutes les têtes... 

La bonne volonté que l'industrie chocolatière affichait cet été tarde à se concrétiser. Tant qu'ils n'ont pas la garantie de pouvoir répercuter sur le consommateur, c'est-à-dire sur la grande distribution, le surcoût éventuel, par rapport au marché à terme, les grands chocolatiers comme les négociants traînent des pieds. D'autant que ce surcoût peut varier énormément, de 140 livres sterling entre le marché à terme et le prix plancher en mars prochain, à 450 livres en octobre 2020. Les acheteurs ne veulent pas se retrouver avec des positions excessives où ils prendraient des risques...

Le bras de fer se poursuit donc entre le nouvel OPEP du cacao et l'aval de la filière. Les négociations portent en ce moment sur un assouplissement par les États producteurs de leur prime d'origine, 120 livres sterling en 2020 pour le cacao de Côte d'Ivoire, 210 livres pour l'origine ghanéenne. Un assouplissement qui permettrait d'amortir le coût du « différentiel de revenu vital » exigé par le Ghana et la Côte d'Ivoire, à partir de 2020, soit 400 dollars la tonne, destinés aux producteurs.