abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

18 Mar 2019

Auteur:
Amnesty International, Human Rights Watch et six autres organisations

La FIFA doit confirmer que les pays qui se proposent d’accueillir des matchs de la Coupe du Monde garantissent le respect des droits de l’homme, demandent des ONG

« La FIFA doit placer les droits humains au cœur des discussions sur l’élargissement de la Coupe du monde », 12 mars 2019

À l’approche de la réunion du Conseil de la FIFA (Fédération internationale de football association) à Miami cette semaine, Amnesty International et une coalition d’ONG, de syndicats, d’associations de supporters et de joueurs appellent le président de la FIFA...à confirmer que les pays envisagés comme hôtes supplémentaires de la Coupe du monde 2022 respecteront les nouvelles normes de la fédération en matière de droits humains.

Le 14 mars, les membres de la FIFA se rencontreront pour débattre d’une proposition qui vise à élargir la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar en présentant non pas 32 mais 48 équipes, ce qui supposerait de faire jouer les matchs supplémentaires dans d’autres pays du Golfe tels que le Koweït, Oman, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.

Dans une lettre ouverte, les organisations rappellent au président de la FIFA que conformément à la politique de la fédération et pour qu’elle puisse honorer sa responsabilité d’entreprise en matière de respect des droits humains, elle doit s’assurer que tous les pays souhaitant accueillir un événement de la Coupe du monde commencent par fournir des garanties crédibles en matière de respect du droit international relatif aux droits humains et du droit du travail, et élaborent des plans d’action précis afin de prévenir et d’atténuer les éventuelles atteintes aux droits humains liées à ce grand tournoi.

« Le fait d’ajouter de nouveaux hôtes pour la Coupe du monde 2022 comporte clairement des risques en termes de droits humains, notamment la possible exploitation de travailleurs migrants participant à la construction et fournissant des services, ce qui pourrait quelque peu gâcher le plus grand événement sportif du monde, a déclaré Stephen Cockburn, directeur adjoint du programme Thématiques mondiales à Amnesty International...