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Article

5 Jui 2013

Auteur:
Tony Busselen et Raf Custers, Pambazuka News (Royaume Uni)

La nouvelle ruée vers l’Afrique bat son plein

Depuis l’époque coloniale, ceux qui cherchent des matières premières peuvent faire ce qu’ils veulent en Afrique, pratiquement sans entrave. Après la décolonisation, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont affaibli bon nombre d’États en leur imposant des réformes structurelles...[Raf Custers a accordé une interview sur la nouvelle ruée vers l'Afrique. Il a ainsi répondu à plusieurs questions dont celle-ci:] Les pays riches en matières premières restent souvent très pauvres. Les États africains ne sont-ils pas les premiers responsables de cette malédiction des matières premières ? [Réponse:] "Un pays comme le Congo est un exemple typique de ce à quoi peut aboutir un ajustement structurel. L’État y est ramené à une espèce de carcasse dotée d’un appareil d’État impuissant. Les grandes entreprises transnationales y jouissent d’une liberté énorme...Les entreprises font ce qu’elles veulent. Prenons le Mali, où il y a des mines d’or. Le ministre des Finances a lui-même admis que le gouvernement ne savait pas combien d’or les entreprises minières exportaient..."